Google Co-op  lancé par Google Inc. le 10 mai propose une nouvelle approche pour l'indexation et la recherche.
Google Co-op permet à des éditeurs professionnels et à des spécialistes, experts d'un domaine, d'un secteur d'indexer du contenu web selon des critères déterminés (des labels : annotations du contenu via des étiquettes).
Résultat : lorsque vous lancez une requête sur Google faisant appel à ce type de contenu, les résultats pourront être affinés via des catégories correspondant aux critères d'indexation.
Exemple : la National Library of Medicine a indexé un certain nombre de pages web (plus de 10000) selon des "labels" précis : clinical trials, health children, health seniors, conditons symptoms....dans le domaine de la médecine et de la santé.

(Les règles d'indexation sont indiquées très précisément dans un guide destiné au contributeurs).

Résultat : Lorsque vous lancez une recherche dans le domaine de la santé, exemple : arthritis, il vous sera proposé des catégories (résultants de l'indexation par labels) permettant d'affiner votre requête.
Pour bénéficier de ce service de résultat raffinés, il faut s'enregistrer sur Google via un compte et lancer une requête en anglais.
La requête Arthritis raffinée avec la catégorie "Medical authorities" :

Pour l'instant, Google a mis en ligne 6 catégories de contenu indexés par des professionnels :
Destination Guides, Health, Autos, Computer & Video games, Photo & Video equipment, Stereo & Home theater.
Ainsi la catégorie Health bénéficie d'un contenu indexé notamment par : La National Library of Medicine,   Centers for Disease Control and Prevention, Health On The Net Foundation, Harvard Medical School. 

En faisant appel à des professionnels, Google Co-op suit une approche qui prend résolument  le contrepried des bookmarks sociaux  (Del.icio.us, Furl, Flickr..) qui font appel à n'importe quel internaute pour "tagger" (étiquetter) le contenu. Résultats : des pages web pas toujours étiquettées à bon escient et des dizaines d'approches différentes pour tagger un même contenu.

Christophe ASSELIN